Dans les livres de yoga, sur les réseaux sociaux et dans les médias, on voit des postures parfaitement exécutées et alignées. Or la majorité de ces postures sont réalisées par des professionnels qui passent leurs journées à s’entraîner. Vient alors à l’esprit du professeur de yoga une image de posture parfaite, bien loin de la réalité des corps…
C’est pour cela que dans cet article je vais parler d’assister et non corriger, car il n’y a pas de posture parfaite.
Pendant les cours de yoga passent des centaines de personnes et chacun a un rapport unique à son corps, ainsi qu’un passif particulier. Certains élèves n’apprécient pas forcément d’être touchés, à nous de respecter leurs choix.
Mais alors comment savoir ceux qui ont envie d’être assistés et ceux qui veulent aller plus loin ?
Toujours dans cet idéal de posture, en tant que professeur de yoga il faut garder en tête la réalité des corps et ce qui les caractérise.
Un assist pour un élève ne sera pas forcément le même pour un autre car leurs corps sont tout simplement différents : souplesse, morphologie, conscience corporelle….
Pousser son élève à atteindre une posture idéalisée peut même être contre-productif, douloureux ou pire : le blesser.
Un élève qui se blesse pendant qu’on l’assiste peut se retourner contre vous, et prouver sa bonne foi peut devenir compliqué.
La solution est de garder une assistance vocale lors des cours collectifs de yoga. Pour ceux qui veulent aller plus loin voici quelques propositions.
Parce que l’assist n’est pas à bannir complétement, des solutions existent :